LE PROJET PALIMPSESTE
De la chanson dans tous mes états
Palimpseste c'est…
Une histoire de mots et des histoires de vie,
Ceux qui vous caressent ou vous écorchent.
Palimpseste c'est…
Des mots infusés dans les rythmes du jazz,
Les couleurs d'un piano chamarré.
Palimpseste c'est…
Fragile, émouvant et poétique,
Intime, sombre et drôle aussi.
Palimpseste c'est…
Le chemin entre le dedans et le dehors,
Se dire « L'autre c'est moi » avec singularité.
Palimpseste c'est…
Un « Seule en scène » avec vous.
Palimpseste c'est…
De qui suis-je faite ?
J'ai convoqué le silence
Je l'ai habillé de mes humeurs
De quelques doutes
De mes revers
De mes rêves aussi
Le chemin s'est tracé malgré moi
Avec moi
Ensemencé des rires incontournables
Qui permettent à la fragilité d'exister
Les lèvres frémissent
Les doigts frôlent les touches
Le souffle s'installe
La vie devient envisageable
Lentement
Les sons glissent entre mes mots
Ceux des autres aussi
Le silence prend forme
La musique jaillit
Christophe Gauvert
Se mêler à la musique de l’autre et apporter sa part.
Après une longue pratique de la musique classique, Christophe Gauvert découvre le jazz en travaillant la contrebasse avec Michel Perez, Hein van de Geyn, Marc Johnson, Eddy Gomez… Il a la chance de rencontrer et d’accompagner sur scène le saxophoniste John Tchicai qui lui donnera le goût du free jazz et des musiques improvisées.
Parallèlement, il participe à plusieurs projets en chansons, jazz et musiques klezmer et roumaines, ainsi qu’à de nombreux projets pédagogiques.
Il collabore avec le groupe DOUMKA pendant cinq ans et enregistre l’album Afar chez Enja records puis accompagne la harpiste et chanteuse grecque Elisa Vellia (musique traditionnelle) qui enregistre La femme qui marche paru au Chant du Monde/Harmonia Mundi.
En 2019, il rencontre l’ARFI pour l’Opéra-Space Les Plutériens joué dans le cadre des Nuits de Fourvière, puis devient membre à part entière de ce collectif.
Il joue dans le quartet La table de Mendeleïev avec les musiciens Guillaume Grenard, (compositions, trompette, bugle), Fred Meyer (guitare) et Thibaut Martin (batterie). Ils ont enregistré un album avec l'accordéoniste Andrea Parkins.
Julien Podolak
Musicien-ingénieur du son, c’est-à-dire que son activité d’ingénieur du son et de musicien se confondent.
Violoniste de formation, il a découvert la prise de son au Conservatoire de Chalon-sur-Saône, avant de faire ses classes dans la Formation Supérieure aux Métiers du Son au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.
Durant ses études, il est parti un semestre à l’Uniwersytet Muzyczny Chopina au département Reżyser Dźwięku (réalisation son) à Varsovie, pour découvrir d’autres approches du son. Il continue à se former lors de ses rencontres et expériences auprès d’ingénieurs du son et de musiciens, mais aussi en conservant sa pratique du violon : il s’intéresse vivement aux répertoires moyen-orientaux, turques et balkaniques.
Maya Vincent
Graphiste de formation, elle commence une initiation lente et profonde à la calligraphie japonaise (shodo : la voie de l’écriture) en 2000, grâce à la rencontre de Shingai Tanaka, (maître calligraphe de Kyoto), venu s’installer à Lyon. Elle délaisse progressivement l’écran pour le papier et la souris pour le pinceau.
Du monde du graphisme à celui de la calligraphie, il y a le souffle du pinceau, véritable sismographe de l’âme, suspendu entre le vide et le plein. C’est l’art de l’instant présent, il entrouvre la porte du monde de l’invisible et des flux qui nous traversent. Il donne à voir la trace énergétique du mouvement, du vivant et de sa beauté.
C’est tout naturellement que cette pratique l’a amené dans différents univers du mouvement, celui de la danse, du cirque, de la musique et de l’aikido. Elle a eu le désir de les représenter, de les suggérer et de faire ressentir l’énergie en voyageant picturalement entre la représentation et l’abstraction.